07Sep
By: Sybille On: septembre 07, 2017 In: Articles Comments: 0

J’adore l’été, particulièrement parce que cette période est propice à la réflexion, au rêve, aux possibilités futures, aux projets personnels et professionnels.
C’est aussi un moment pour prendre des résolutions « de rentrée » que vous écrivez bien sur, pour vous y tenir … car le risque est grand qu’à la rentrée… tout parte en fumée.
Avec son lot de contraintes, d’habitudes ennuyantes, de zones de stress, d’expatriations (tiens, ça me parle), le mois de septembre peut rimer avec l’incertitude du changement ou la quasi-certitude d’une routine qui frôle le «bore-out» …
Si les questions récurrentes sont «vais-je réussir ce que j’ai entrepris ? Vais-je m’adapter ? Vais-je endurer mon travail ? Vais-je réussir ma transition ou ma prise de poste ? Comment vivre loin de mes enfants partis pour leurs études ? (…), la préoccupation clé est « vais-je me sentir bien ? ».

Alors, mince, je m’adapte … comment ?

La reconnaissance de vos émotions, le sens que vous donnez à ce que vous vivez et votre prise de responsabilité par l’action sont des pistes essentielles pour y parvenir.

  • Donner du sens.
    Nous sommes rarement dans une situation par pur hasard. Même si le « sens » peut vous sembler confus à première vue, il est certain qu’il y a un élément qui vous porte. Formalisez-le : quel sens vous voulez mettre à cette étape ? Quelles valeurs souhaitez-vous honorer ? Qu’est-ce qui est important pour vous ? Comment cette nouvelle année/étape s’inscrit-elle dans votre parcours de vie ?
    Il est important que vous tiriez profit de ce que vous faites, de ce que vous vivez.
    Identifiez ce dont vous avez besoin vous permettra de mieux cerner ce sur quoi vous adapter ou progresser.
  • Fixez-vous des objectifs.
    Fixez-vous un but pour l’année à venir qui marquera votre « focus » ; échelonnez vos objectifs de court et moyen termes pour vous permettre de visualiser des étapes réalistes et atteignables. Ecrivez vos étapes, engagez-vous et vous évaluerez le chemin parcouru, les points de blocage, les pistes d’amélioration, les nouveaux enjeux.
    Si vous avez le choix (ou que vous vous accordez ce choix), engagez-vous dans ce qui vous porte, dans ce qui honore facilement votre besoin de satisfaction.
  • Associer votre entourage.
    S’adapter à un nouvel environnement, s’orienter vers un nouveau projet, se sentir perdu dans votre cycle de vie professionnel (…) est une phase parfois complexe remplie de doutes et de peurs. Le fait de partager avec sa famille, des relations, ou des amis, donne une toute autre perspective. L’effet miroir, l’échange, les opinions, les « alchimies » entre vous et votre interlocuteur vous ouvriront des pistes et vous éviteront de « tomber en carafe ». Qui sait, de nouvelles idées peuvent vous être suggérées et vous plaire.
  • Demander de l’aide.
    Toute phase d’adaptation engendre des doutes, procrastinations, erreurs. Si vous tournez en rond ou que vous ne voyez pas le bout du tunnel, n’hésitez pas à demander de l’aide ! Mieux vaut parler que de ne rien dire. Rien de votre capacité ne sera remis en question. Cette aide – pouvant être technique, psychologique ou autre accompagnement personnel (…) – calmera vos incertitudes et vous aidera à aller « plus loin » et certainement « plus vite et mieux éclairé ».
  • Partager vos émotions.
    Vous avez le droit de ressentir de la colère, inquiétude, déception, découragement…que sais-je encore ?! Les émotions dites négatives ne sont pas souvent bien vues, et vous pourrez remarquer qu’une partie de votre entourage reste dans le consensus du « tout va bien, merci » (le monde parfait fait partie de leur environnement – Pas de bol, pas du vôtre ;-)).
    S’il vous est encore difficile d’exprimer vos émotions, demandez-vous pour quelle(s) raison(s), vous la ressentez et tentez de comprendre ce qu’il vous manque.
    N’oubliez pas l’ami(e) ou autre personne bienveillante qui pourra toutefois vous écouter et atténuera et/ou facilitera l’évacuation de cette émotion.
  • Visualiser (aussi) le positif.
    A ne voir le verre qu’à moitié vide, à subir le temps maussade et l’humeur fluctuante de vos ados (ne serait-ce qu’un exemple ;-)), le sourire ne vous gagnera pas !
    Chaque jour suffit sa peine, et chaque jour invite à noter des satisfactions – petites ou grandes – notez ce qui a participé à un moment de bonheur, de satisfaction, de plaisir, ou de progrès – même éphémère ! Mais notez, afin d’améliorer votre sens de la gratitude et de bien-être.
  • Instaurer une routine !
    Vous allez rire… la routine ne serait-elle pas contreproductive au changement et l’adaptation ?! Et bien non, elle peut avoir du « bon » et être propice à sa propre productivité (tant qu’elle ne devient pas sclérosante !). Faire des choses simples, dés le matin, établir sa To Do List, ce besoin que nous avons tous, d’avoir accompli quelque chose : c’est un bienfait à l’adaptation et à la nouveauté. Elle catalyse le changement, et contribue à notre bien-être.
C’est sur ces derniers mots que je vous souhaite une très bonne adaptation ; n’oubliez pas que nous passons notre temps à nous adapter et qu’il faut laisser du temps au temps… soyez bienveillants vis-à-vis de vous mêmes – A bon entendeur.